Une nouvelle manière d’envisager la confiance en soi

Il y a un peu plus de trois ans, j’ai décidé d’écrire sur le blogging. Et je me suis dit que le problème fondamental des apprentis blogueurs pro était la confiance en soi. Je me suis alors penché sur le sujet. Et j’ai retardé d’un an la création du blog sur lequel je parle de blogging parce que malgré mes recherches, je n’ai rien trouvé de transcendant.

Je me suis intéressé aux « gourous » de la confiance en soi. J’ai une amie qui avait enregistré une conférence sur le sujet. Même si d’habitude, j’aime bien la personne qui tenait cette conférence, dans le domaine de la confiance en soi, je l’ai trouvée un peu bidon. C’était du très bon marketing. La personne sait parfaitement susciter les bonnes émotions pour persuader que sa méthode est géniale.

Mais à la fin de la conférence, une personne a demandé comment appliquer une telle méthode lorsqu’on a tendance au sabotage. Le conférencier n’a pas trop su répondre. Il a commencé par être étonné qu’on lui parle de sabotage. Pourtant c’est le problème essentiel d’une personne qui manque de confiance en elle. Et puis après quelques bafouillages, le conférencier a déroulé une nouvelle fois sa méthode en affirmant qu’en faisant ainsi, il n’y avait plus de problèmes de sabotage.

Je me suis aussi intéressé aux écrits des psychologues spécialisés dans la confiance en soi. Et une fois de plus, je n’ai pas trouvé de véritables solutions au problème. Les uns comme les autres donnent toujours la même explication. Vous n’osez pas faire les choses ? Et bien il faut oser. Même si cela est vrai, en quoi une telle affirmation permet-elle de régler le problème ?

Il ne faut pas non plus exagérer. Même s’il manque un élément essentiel dans la manière classique d’envisager la confiance en soi, on trouve parfois quelques bons conseils. Par exemple, plus nous développons nos compétences dans différents domaines et plus notre confiance se développe. Lorsque nous débutons dans un domaine, nous sommes hésitants. Mais avec l’expérience, nous savons que nous maîtrisons le sujet. Donc plus nous apprenons de choses nouvelles, plus nous développons nos compétences et plus nous avons confiance en nous-mêmes.

L’idée de redéfinir l’échec est également bonne. À l’école, nous apprenons à refaire toujours les mêmes exercices et à trouver toujours les mêmes réponses. Dans un tel contexte, nous redoutons l’échec. Mais, l’échec n’est pas un problème. L’échec et le chemin normal vers toute innovation. Chaque échec nous fait grandir parce que nous savons que ce n’est pas la bonne manière de faire. Pour illustrer cela, on prend souvent l’exemple d’Edison qui a fait un millier de tentatives avant de trouver un filament d’ampoule qui résiste plus de quelques secondes.

Puis le temps est passé. J’ai laissé de côté le sujet de la confiance en soi. J’ai fini par créer mon nouveau blog. Et après quelques mois, j’ai écrit un article sur la confiance en soi. Lorsqu’on cherche de nouvelles idées sur un sujet, une bonne méthode est d’écrire tout ce que l’on sait dans le domaine. Cela permet de faire venir l’inspiration. Et depuis que j’ai écrit cet article, il me vient plein d’idées nouvelles pour traiter le problème de la confiance en soi.

En réalité, je n’ai rien découvert de nouveau. Je me rends seulement compte que des choses que je fais depuis des années, sans les relier à la confiance en soi, me permettent d’avancer. En fait, derrière le problème de confiance en soi, on trouve la peur du rejet. Chaque fois que nous manquons de confiance en nous-mêmes, nous avons peur du regard des autres, du jugement, des désaccords. Même lorsque personne n’est concerné, nous avons peur de nous trouver nuls, ce qui revient à se rejeter soi-même. Et en réalité, cette peur de se trouver nul n’est pas innée. Elle s’est développée parce que d’autres personnes nous ont déjà trouvés nuls et que nous nous sommes sentis rejetés.

Bien entendu, dans ma nouvelle manière de voir la confiance en soi, il est toujours nécessaire de sortir de sa zone de confort et d’oser faire de nouvelles choses. Mais en envisageant le problème sous l’angle du rejet, cela devient plus simple. Cette approche est d’autant plus facile qu’il est possible de travailler sur son rapport au rejet, et de constater des changements, avant même de sortir de sa zone de confort. Au lieu de prendre le problème à l’envers, cette approche permet de l’envisager dans le bon sens. Cela évite de se torturer inutilement.

Je suis en train de développer une méthode complète autour de cette idée. Mais en entendant, cette simple indication vous aidera probablement à avancer. Plus vous vous détachez du regard des autres et de la peur du rejet et plus vous aurez des ailes.

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