Les dangers de la kundalini

Dans mon article précédent, j’ai répondu à une personne sur le sujet de la kundalini. La personne me demandait mon avis sur les dangers de la kundalini et je n’ai pas encore développé ce point.

Comme je le disais dans mon précédent article, les Occidentaux ont adopté une vision étriquée de la kundalini, alors que ce terme désigne, entre autres, toutes les expériences spirituelles que nous pouvons connaître.

Les risques sont bien réels et ne sont pas spécifiques aux pratiques estampillées « kundalini ». Toute pratique spirituelle un peu efficace peut causer des désagréments. D’ailleurs heureusement que les Occidentaux connaissent assez peu les pratiques traditionnelles sur les chakras, parce qu’en considérant que le travail sur le chakra racine mène à l’ancrage, il y aurait beaucoup de casse.

Pour donner un exemple, avant de me mettre sérieusement au reiki, je cherchais le moyen d’être bien dans ma vie. Pendant un temps, je pratiquais régulièrement la purification des nadis. Normalement, il s’agit seulement d’une pratique de préparation pour aller plus loin. Je suivais les conseils d’un auteur qui se présentait comme expert en shivaïsme du Cachemire. Selon cette personne, il fallait pratiquer au maximum de ses capacités physiques. C’est-à-dire allonger le cycle respiratoire jusqu’à la suffocation. Grâce à cette technique, j’arrivais à me détendre sur le court terme, mais j’étais de plus en plus agité sur le long terme. J’ai donc arrêté.

En recoupant avec les conseils d’un vrai enseignant de yoga, je me suis rendu compte qu’au bout de 6 mois, je pratiquais au rythme de quelqu’un qui a 10 ans d’expérience. Si le corps s’habitue très vite à l’apnée, l’esprit ne suit pas. Et j’ai fini par découvrir que ce soi-disant expert en mystique orientale était en réalité un adepte de Guénon.

Face au danger du spirituel, on observe un certain nombre de réactions qui ne fonctionnent pas.

-Tout arrêter.

Une fois qu’on a mis les pieds dans le spirituel, c’est comme lorsqu’on a mis les pieds sur les pédales d’un vélo. Si l’on s’arrête, on tombe.

-Se mentir

Certaines personnes n’arrêtent pas vraiment, mais dominées par la peur, elles évitent tout ce qui pourrait fonctionner. Ou alors elle le sabote.

-Augmenter la dose

Il existe aussi le cas inverse. Certaines personnes se disent que si la spiritualité les agite, c’est parce qu’elles ne pratiquent pas assez. Alors que souvent elles pratiquent déjà bien assez.

La solution qui fonctionne n’est pas simple à partager. À un instant donné, il faut trouver la bonne dose et la bonne pratique. Dans mon cas j’ai arrêté la purification de nadis pour me mettre au reiki.

Certains diront que pour éviter les problèmes, il faut pratiquer avec un maître, mais c’est probablement la pire chose à faire. Il n’y a finalement que très peu de personnes capables de savoir où se trouve une autre personne et lui conseiller la bonne dose. Il est beaucoup plus sûr d’apprendre à se connaître et trouver la recette soi-même.

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