Comment être libre de sa spiritualité (Partie I)

Il y a une dizaine d’années, j’ai compris que la spiritualité fonctionnait comme un langage.

Dans un langage, chaque mot possède un signifiant et un signifié. Le signifiant correspond à la manière de prononcer le mot. Le signifié correspond au sens du mot. Le signifiant est l’extériorité du mot. Le signifié est son intériorité.

La pratique spirituelle consiste à associer un effet à un rituel (au sens le plus large du terme). En pratiquant le rituel, on obtient l’effet recherché.

Quelqu’un de dogmatique ne s’intéresse qu’à l’extérieur des choses. Si l’expérience d’une personne ne correspond pas à ce qui est prévu par sa tradition, elle préférera nier le vécu de la personne plutôt que d’adapter son enseignement.

L’étude du reiki m’a permis de confirmer que l’extériorité n’a aucune importance.

Par exemple, la majorité des pratiquants reiki n’utilisent pas la « bonne » version du honshazeshonen. Cela ne leur pose aucun problème.

Autre exemple, le protocole du reiju était au départ un traitement court inventé par Barbara Ray. Le reiki japonais en a fait une pratique initiatique cumulative, et cela fonctionne très bien.

On pourrait être tenté de se dire que certaines postures et certaines respirations changent notre état physiologique et que cela est favorable aux expériences spirituelles. Mais un centrage parfait est bien plus efficace.

La seule chose qui est véritablement importante est de savoir fixer son attention. Même si le centrage sur le cœur est plus facile, une personne assez douée peut obtenir le même résultat en se concentrant sur n’importe quoi d’autre.

En pratique, selon la culture d’une personne, une manière de procéder pourra être plus accessible qu’une autre. Pour reprendre mon parallèle avec le langage, si vous proposez des mots avec 5 consonnes consécutives à un francophone, il va avoir du mal à le prononcer. Pourtant il y a des pays qui font cela très bien.

De la même manière, s’asseoir devant un autel avec des bougies aura plus facilement un effet spirituel que de s’asseoir sur nos toilettes. Non pas parce que l’autel à un pouvoir supérieur à celui de nos toilettes. Mais parce que dans notre culture un autel avec des bougies est associé à la spiritualité. Alors que les toilettes sont rarement utilisées pour assouvir un besoin spirituel.

Dans un prochain article, je parlerai des ancres. Il s’agit d’un concept utilisé en hypnose thérapeutique qui m’a permis de faire évoluer ma compréhension de la spiritualité.
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