Initiation au reiki

Quand on prétend partager un reiki sans dogmes, c’est une bonne chose d’aller jusqu’au bout de ses idées. Pourtant, du jour où j’ai décidé de me faire initier au reiki, j’ai laissé une partie de mon histoire de côté, pour ne pas déranger certains dogmes communément admis dans la communauté reiki. Aujourd’hui, je souhaite partager le reiki tel que je l’ai découvert.

Il y a environ 10 ans, j’ai vécu un certain nombre d’expériences spirituelles spontanées. D’un coté j’avais reçu une éducation terre-à-terre et suivi une formation scientifique universitaire, et j’ai été déstabilisé par tout cela, d’un autre, le spirituel m’a toujours intéressé depuis l’adolescence et j’ai souhaité aller plus loin. J’étais avide de découvertes, et sans trop savoir où j’allais, je souhaitais reproduire à la demande ce genre d’expériences.

J’ai donc testé pas mal de techniques plus ou moins efficaces. À la suite d’une expérience spontanée, j’ai commencé à pratiquer les techniques de Robert Bruce permettant de canaliser l’énergie en utilisant l’imagination tactile (devenu aujourd’hui le système NEW). En quelques jours de pratique quotidienne, j’arrivais à canaliser des vagues d’énergies assez importantes, et j’ai constaté un fait étonnant. Quand je canalisais de l’énergie jusqu’au premier chakra, puis que je la laissais monter naturellement, au lieu d’aller jusqu’au 7eme, elle bifurquait dans mes bras et se concentrait dans la paume de mes mains.

Je me suis demandé ce que je pouvais bien faire de cela, et en me renseignant sur internet, j’ai découvert le reiki. J’ai pu trouver toutes les informations que je souhaitais sur le site de Vincent Amador (plus en ligne depuis 6 ou 7 ans). J’étais bien imprégné des 5 idéaux du reiki, et malgré le fait que tout le monde s’accordait à dire que pour faire du reiki, il fallait être initié, j’ai tenté de faire des autotraitements. Je pensais que la notion de maître dans le monde spirituel était juste une histoire d’argent et de pouvoir et que l’on pouvait très bien se débrouiller seul. J’ai donc canalisé l’énergie comme je savais le faire avec les techniques de Robert Bruce, et j’ai posé mes mains sur chacune des positions indiquées, pendant quelques minutes. Et au bout de quelques jours, j’ai découvert une nouvelle façon de canaliser l’énergie, une canalisation spontanée, passive, douce. Il suffisait que je le souhaite pour qu’elle s’écoule, sans autre effort volontaire que mon intention de départ. J’avais découvert ce qu’un certain nombre de personnes s’accordent à appeler le reiki.

Paradoxalement, moi qui étais réfractaire aux initiations et aux maîtres, j’ai souhaité me faire initier suite à cette expérience. J’avais l’impression que même si j’avais découvert par moi-même ce qu’était le reiki, l’initiation me permettrait d’aller plus loin avec cette pratique. Je suis donc parti en quête d’un maître reiki. J’avais décidé de raconter mon histoire pour tester l’ouverture d’esprit de mes interlocuteurs. Je ne sais pas s’ils cherchaient à protéger leur gagne-pain ou s’ils répétaient bêtement ce que leur propre maître leur avait enseigné, mais j’ai toujours eu droit à la même réponse, à savoir que pour pratiquer le reiki, il fallait être initié au reiki. J’ai donc remis mon initiation à plus tard.

Entre-temps, pensant que la perle rare que je cherchais n’existait pas et j’ai choisi de ne plus raconter cette histoire et de me lancer avec le premier maître reiki qui me semblait un peu plus ouvert d’esprit que ceux que j’avais rencontrés jusque qu’ici (suite dans un prochain article).

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Reiki élémentaire (728.1 KiB)