Ecologie et univers virtuel

La civilisation occidentale mondialisée arrive dans une impasse liée à sa surconsommation énergétique. La production de pétrole stagne depuis 5 ans et selon les experts, risque de décroître fortement d’ici quelques années, quand nous aurons dépassé le pic pétrolier en cours  (cf. courbe issue de l’ASPO). Notre production électrique ne suffit plus à satisfaire nos besoins pendant les vagues de froid et cela devrait s’aggraver dans les années à venir. À l’heure où la France ferme sa première raffinerie de pétrole, il est plus que temps de tout repenser en prenant en compte les aspects de développement durable. Tout, y compris le reiki. D’où ma motivation pour populariser l’initiation à distance. Dans un proche avenir, tout ce qui peut être échangé « virtuellement » devra être échangé virtuellement.

En réalité, même la pérennité du virtuel est loin d’être évidente. Si la consommation électrique des équipements composants Internet (serveurs, routeurs, climatiseurs, …) continuait d’augmenter au rythme actuel, elle serait équivalente à la consommation énergétique du trafic aérien d’ici 10 ans. Sauf qu’il existe des solutions. Par exemple, Google (l’actuel plus gros consommateur d’électricité au monde) a en étude un projet de bateau datacenter, utilisant l’énergie des marées pour le fonctionnement de ses serveurs et l’eau de mer pour son refroidissement. On peut citer également l’utilisation de serveurs base consommation, la virtualisation pour utiliser au mieux les ressources, …

Certains sont pessimistes et voient le pic pétrolier comme une véritable apocalypse. Je suis beaucoup plus optimiste et pense que le virtuel a un grand rôle à jouer dans l’avenir de notre civilisation. Pour le meilleur et pour le pire 🙂

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Reiki élémentaire (728.1 KiB)