Seiheiki, second symbole reiki

Le mot seiheiki peut s’écrire de deux façons en katakana, sei he ki ou sei hei ki. Dans le premier cas, on peut le retranscrire avec deux kanji, sei 性 et heki 癖.Ce mot est utilisé en japonais courant et a pour signification, une habitude, tendance, un penchant. Il existe d’ailleurs une technique japonaise de reiki, seiheki chiryo-ho, utilisant le deuxième symbole, dont le nom peut être traduit par « méthode pour traiter les mauvaises habitudes ». Dans le second cas on peut retranscrire seiheiki avec trois kanji de la façon suivante, sei 情, hei 平, et ki 気. Heiki est un mot utilisé en japonais courrant et signifie calme. Sei fait référence aux émotions, aux ressentis. Seiheiki est donc le symbole qui calme les émotions. Le symbole en lui-même, dans son tracé, est inspiré du symbole kiriku, lié au bouddha Amida, utilisé comme support de méditation dans le bouddhisme mikkyo (bouddhisme ésotérique japonais). Ce symbole est lui-même une adaptation de la lettre sanskrite hrih. L’alphabet sanskrit est utilisé au Japon dans le bouddisme mikkyo depuis le neuvième siècle.

Voici un exemple de kiriku :

kiriku

Le symbole seiheiki est le symbole mental, il est utilisé pour calmer l’esprit, et traiter le stress, la nervosité, la peur. Il peut également être utilisé pour le traitement des dépendances et des blessures émotionnelles. Il peut également être utilisé pour traiter les mauvaises habitudes. Il peut être tracé avec la paume de la main, ou visualisé. Il peut être utilisé pendant un traitement, ou sur de la nourriture, sur un objet, un lieu… Il s’utilise également en conjonction avec les autres symboles (symbole du pouvoir, symbole du traitement à distance).

Comme tous les autres symboles reiki, seiheiki peut également être utilisé comme un mantra, à voix haute ou intérieurement, pour aider à la méditation, ou pendant un traitement. En japonais, on parle de kotodama dans le shinto, et de jumon dans le bouddhisme ésotérique. Quel que soit le mot qui est utilisé cette pratique est équivalente à celle des mantras en Inde. Le kotodama utilisé pour le symbole seiheiki est « éie » « éie » « ki ». Dans la pratique du kotodama, on inspire longuement, puis, à l’expiration, on fait vibrer le mot, tout aussi longuement, puis on inspire à nouveau, … Le son ne doit pas être centré au niveau du nez ou de la gorge, mais au niveau de la bouche. Il doit la faire vibrer entièrement. Si la pratique du kotodama ne vous inspire pas, vous pouvez tout aussi bien utiliser le nom du symbole comme mantra.

Cet article est extrait de mon livre Devenez maître reiki pour moins de 20 euros