L’auto-analyse sans peine

Pour lâcher prise, il faut être conscient, et pour être conscient, il faut se connaître. L’auto-analyse n’est pas une démarche attirante au premier abord. Nous nous imaginons que cela va forcément être désagréable. Nous voyons cela comme une grosse prise de tête. Le problème n’est pas l’auto-analyse en elle-même, mais notre manière freudienne de l’envisager. Le problème, c’est que nous faisons une affaire personnelle de tout et que nous amplifions tout.

Nous avons tendance à dire, « si j’ai ce problème, c’est parce que j’ai vécu ceci ou cela, que ma vie est trop horrible, que je n’ai pas eu de chance… » Mais lorsque nous regardons bien, nous avons tous les mêmes problèmes. Nos parents sont abusifs, ou au contraire indifférents. Nous ne savons pas quel est le sens de la vie… Plus nous regardons nos problèmes sous un angle universel et non personnel, plus il est facile de les observer sans en souffrir et plus il est facile de lâcher prise.

Nous avons aussi tendance à tout amplifier. Même si nous nous croyons évolués, nous sommes restés au stade reptilien pour bien des choses. Nous pensons être doués de raison alors que nous sommes dominés par les émotions. Lorsqu’une situation nous agresse, nous avons tendance à réagir aussi violemment que si notre vie était en danger. Et pourtant, dans notre monde moderne, les choses qui nous agressent sont parfaitement insignifiantes. Mais nous continuons de réagir comme si notre vie était systématiquement mise en danger. Pendre conscience de ce phénomène est également une grande source de libération.

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