La spiritualité est elle une dictature du bonheur ?

Régulièrement, je vois des personnes qui s’insurgent contre une certaine vision, qu’elles jugent trop positive, de la spiritualité. Elles revendiquent le droit de ne pas être parfaites, de ressentir du malheur, de perdre parfois les pédales.

Je pense au contraire qu’il est important de se fixer un idéal. Ce n’est pas parce que nous vivons dans la dualité qu’il ne faut pas viser la non-dualité. La vie est faite de hauts et de bas. Mais cela n’empêche pas de chercher à vivre dans la joie quoiqu’il arrive.

Ensuite, malgré le décalage qu’il y a entre nos idéaux et ce que nous sommes, cela n’est pas une raison pour culpabiliser ou se mentir. Le but d’un idéal, c’est de viser le meilleur, tout en sachant qu’on ne l’atteindra pas.

En partant du principe qu’il est légitime d’être négatif, on se sent mal bien plus souvent. Toutes les situations négatives se trouvent amplifiées. En cherchant à être bien quoiqu’il arrive, parfois on rate, mais dans bien des situations, on arrive à éviter les problèmes.

Une erreur commune est de vouloir combattre la négativité avec virulence. La part de nous qui envisage cela comme un combat est la même qui est à la source de la négativité. Plus on lui investit d’énergie, et plus elle sera forte.

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