Austérité ou spiritualité bisounours ?

J’ai remarqué une chose amusante.

  • Lorsqu’on parle de bien être.
  • Que l’on affirme qu’il ne faut pas attendre que le monde change pour être heureux.
  • Que le bonheur est quelque chose qui se cultive, indépendant des situations extérieures.

On se fait souvent traiter de bisounours adepte de spiritualité guimauve. Pourtant on retrouve ces mêmes affirmations dans le stoïcisme, qui date de l’antiquité et qui entretient au contraire une réputation d’austérité.

Ce paradoxe est un témoignage de la superficialité de notre époque. Nous croyons penser par nous-mêmes. Nous croyons connaître les choses. Nous nous sentons capables de les juger. Alors que nous en avons le plus souvent une idée préconçue.

Au nom du rationalisme, nous avons appris ce qu’il était bon de croire ou de ne pas croire, sans observer les choses par nous-mêmes. Mais cette attitude est tout sauf rationnelle. De ce fait, lorsque nous nous forgeons un avis, le plus souvent, nous adoptons une idée qui nous plaît ou nous en rejetons une qui nous déplaît. Notre conception des choses est alors basée sur des raisons purement émotionnelles, et nous nous racontons que notre choix est rationnel. Prendre conscience de ce fait est très libérateur.

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