Les sept affirmations de Frederick Elias Andrews

Il y a un peu plus d’un siècle à Indianapolis un enfant souffrait du mal de Pott. Il s’agit d’une infection de la moelle épinière par le bacille de la tuberculose. Alors que son médecin l’avait condamné, en répétant continuellement une phrase contenant sept affirmations, cet enfant a reprogrammé son subconscient et a guéri de sa maladie. Voici son histoire, parue dans le magazine Nautilus en mars 1917.

J’avais environ 13 ans quand le Dr. T.W. Marsee, décédé depuis, a dit à ma mère : « Il n’y a aucune chance Mme Andrews. Moi aussi j’ai perdu mon petit garçon de la même manière, après avoir fait tout mon possible. J’ai spécialement étudié ces cas et je sais qu’il n’y a aucune chance possible qu’il guérisse. »

Elle se tourna vers lui et lui dit : « Docteur, que feriez-vous s’il s’agissait de votre fils ? » et il répondit, « Je lutterais, je lutterais aussi longtemps qu’il y a un souffle de vie. »

Ce fut le début d’un long et épuisant combat, plein de hauts et de bas, tous les médecins s’accordant à dire qu’il n’y avait aucune chance de guérison, bien qu’ils nous aient soutenus et encouragés du mieux qu’ils pouvaient.

Mais la victoire vint enfin et d’enfant infirme courbé et tordu, rampant sur ses mains et ses genoux je suis devenu un homme fort, droit, bien formé.

Maintenant je sais que vous aimeriez avoir la recette et je vous la donnerai aussi brièvement et rapidement que possible.

Je m’étais construit une affirmation personnelle, incluant les qualités dont j’avais le plus besoin et que je répétais inlassablement « Je suis complet, parfait, fort, puissant, aimant, harmonieux et heureux ». Je répétais cette affirmation sans jamais la varier, au point où je pouvais me réveiller en pleine nuit et m’apercevoir que je me disais « Je suis complet, parfait, fort, puissant, aimant, harmonieux et heureux ». C’était mes dernières paroles le soir et les premières le matin.

Non seulement je répétais cette affirmation pour moi-même, mais aussi pour tous ceux qui, à ma connaissance, en avaient besoin. Je tiens à souligner ce point. Quel que soit ce que vous désirez obtenir pour vous, affirmez-le pour les autres aussi et tout le monde en profitera. Nous récoltons ce que nous semons. Si nous envoyons des pensées d’amour et de santé, elles nous reviennent « comme le pain jeté à la surface des eaux »; mais si nous envoyons des pensées de peur, d’inquiétude, de jalousie, de colère, de haine, etc. nous récolterons les fruits de la même espèce dans nos propres vies.

On croyait avant que l’organisme de l’être humain se renouvelle tous les sept ans, mais certains scientifiques déclarent aujourd’hui que nous nous renouvelons entièrement tous les onze mois ; nous ne sommes donc âgés que de onze mois. Si nous récupérons les mêmes défauts dans notre organisme année après année, nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes.

L’homme est la somme totale de ses pensées. La question est de savoir alors comment faire pour n’entretenir que de bonnes pensées et rejeter les mauvaises ? Au début, nous ne pouvons pas empêcher les mauvaises pensées de traverser notre esprit, mais nous pouvons éviter de les accueillir. La seule manière de le faire est de les oublier – ce qui signifie, de les remplacer. C’est ici que les affirmations préparées entrent en jeu.

Dès qu’une pensée de colère, de jalousie, de crainte ou d’inquiétude se glisse dans votre esprit, introduisez votre affirmation. On chasse l’obscurité par la lumière – le froid par le chaud – on triomphe du mal par le bien. Personnellement, les dénégations ne m’ont jamais été d’aucun secours. Affirmez le bien et le mal disparaîtra.

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