D’où viennent les pratiques du reiki japonais ?

Selon la légende du reiki japonais, les pratiques suivantes proviennent du gakkaï, et sont attribuées à Mikao Usui. Mais il se trouve que la réalité est tout autre.

Le reiju reprend le protocole du traitement court de la technique radiance de Barbara Ray, amie de Hawayo Takata. Mieko Mitsui a importé la technique radiance au Japon à partir de 1985.

Hatsurei-ho, présentée comme la pratique Usui la plus pure comprend des éléments inspirés de la pratique d’Osho, développée dans les années 1970. L’Osho neo reiki est une forme de reiki fondée par une disciple d’Osho, qui reprend des éléments de la pratique de son maître. Cette forme de reiki a également été importée très tôt au Japon.

Certaines pratiques, par exemple le kenyoku, ushi te, oshi te, nade te, sont issues du qi gong, kiko en japonais. Le kenyoku, qui fait d’ailleurs partie d’hatsurei-ho, est une forme simplifiée de l’auto-massage, appelé « toilette sèche », qu’il est conseillé de pratiquer chaque matin dans le qi gong. Cette technique a été développée dans les années 1950 en Chine par Liu Guizhen. Le kiko est apparu dans les années 1970 au Japon. Certains enseignants reiki prétendent que Mikao Usui pratiquait le kiko, mais cette affirmation est totalement anachronique.

Il y a quelques années, un adepte d’Hiroshi Doï était quelque peu remonté par le fait que je partage mes doutes sur l’existence historique de Mikao Usui. Il pensait détenir un reiki contenant de véritables morceaux d’Usui. Il devait rencontrer son maître lors d’un de ses passages en Europe. Je lui ai donc exposé les faits précédents pour qu’il demande une explication au principal intéressé. Cette personne est revenue vers moi pour me dire qu’elle avait compris grâce à cette rencontre que le reiki japonais était une construction moderne sans rapport avec Usui.

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Reiki élémentaire (728.1 KiB)