L’éthique du traitement à distance

Peut-on faire du bien à distance à une personne, sans qu’elle nous le demande ? Cette question m’a été posée par le sondage que j’ai lancé il y a quelques semaines.

Au passage, je vous remercie pour vos messages. Si vous m’avez posé une question, j’y répondrais tôt ou tard sur le blog. En fait en été, je passe la moitie de mes journées. Dans la nature. C’est inspirant et j’écris beaucoup d’articles. J’en garde de côté pour l’hiver où je reste d’avantage à l’intérieur et j’ai plus de mal à écrire.

Pour en revenir à la question, l’éthique du traitement à distance est un sujet complexe. D’un côté nous n’avons pas à nous mêler de la vie des autres s’ils ne le demandent pas. D’un autre, ce n’est pas interdit de faire du bien à autrui sans avoir à demander la permission.

Le problème, c’est de savoir où se trouve la limite. Quelle est la motivation profonde de nos actes ? Est-ce véritablement une motivation altruiste, ou avons-nous quelque chose à y gagner ? Sommes-nous vraiment honnêtes avec nous-mêmes ?

La solution généralement utilisée, c’est de faire un traitement à la relation avec la personne plutôt qu’un traitement à la personne.

Le problème avec ce genre de « recette », c’est que la moralité est quelque chose d’intérieur et qu’aucune règle ne peut vraiment l’exprimer sans être limitative.

C’est à chacun de savoir ce qui est bon ou pas. C’est d’ailleurs l’un des gros problèmes des religions qui cherchent souvent à établir une liste formelle d’activités morales ou immorales.

Une solution plus intérieure est de penser à la personne, de se placer en état d’amour, sans intentions particulières et sans attentes. Mais il faut garder à l’esprit que nous n’avons pas la responsabilité ni de la guérison ni du changement d’une personne.

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